


INSPIRATION:
“Les consommatrices sont en train de se réapproprier la mode. Le
développement du “do it yourself” relève de cette tentative de
personnalisation. La baisse du pouvoir d’achat n’est qu’une partie de
l’explication, cela répond surtout à un manque d’offre sur le marché.
La mode était en crise avant la crise.
Cette récession n’a fait qu’accélérer un épuisement du phénomène “tout
logo”. Les styles des grandes marques sont des copier-coller répétés à
l’infini. On est fatigué des must have, on veut aujourd’hui quelque chose de
plus personnel. On va devoir être plus créatif. Les styles vont
s’individualiser. De belles choses vont apparaître. Finalement, la crise peut
sortir la mode de la crise !”
Gert Van De Keuken du bureau de tendances Li Edelkoort
MA REFLEXION:
Les consommateurs ne sont pas seulement des consommateurs, mais ils
assument un rôle actif dans la création des propres expériences de
consommation. Ils recherchent, en premier lieu des significations, donc la
consommation s’étend au-delà du simple acte d’achat. L’implication à la
réalisation de son produit est aussi un moyen de se reconnaître
socialement.Le DIY permet de se sentir intégré dans un tout, pas
simplement à travers la possession d’un bien matériel mais c’est une façon
de partager des intérêts et des passions communes. La boutique-atelier
n’est pas seulement un lieu d’achat mais c’est aussi un meeting point.
Le DIY représente le moyen de se libérer d’une production pensée pour la
masse, en réalisant personnellement du sur mesure qui répond à sa
propre personnalité.
MA REPONSE DE VISUAL MERCHANDISER:
Création d’une boutique-atelier dédiée à la mode. Le client crée le projet de
son propre habit s’inspirent par les cahiers de tendances proposés par la marque.
Quand le client a choisi son modèle et le tissu, le conseiller de vente envoie
aux ateliers le projet pour le réaliser. Le client est informé par mail ou par sms quand il peut retirer son habit.
Cette chaîne est source d’inspiration pour une nouvelle façon de concevoir la consommation et la mode. Prouver que la technologie et l’artisanat peuvent s’alimenter l’un et l’ autre pour optimiser la création. Le rôle principal de mon magasin-atelier est de faciliter, le plus possible, pour le consommateur, la production des expériences de consommation en créent une théâtralisation autour de lui.
Faire que les consommateurs se sentent impliqués en participant à la création de leur produit et donc le faire sentir unique.
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